X conteste la décision d’un tribunal indien sur la conformité à la suppression de contenu et la censure

La bataille juridique se poursuit alors que X craint que la décision du tribunal indien en juin n’entraîne davantage de blocages de contenu et de restrictions à la liberté d’expression.

Dans le but de parer aux répercussions potentielles d’une censure accrue du contenu, X, anciennement connu sous le nom de Twitter, conteste activement une décision de justice indienne qui a jugé la plate-forme non conforme aux directives du gouvernement fédéral visant à éliminer certains contenus. La société fait valoir que la décision pourrait encourager un gouvernement indien déjà strict à imposer de nouveaux blocages de contenu, à limiter la liberté d’expression et à étendre les limites de la censure.

La bataille juridique a commencé en juillet 2022 lorsque X a tenté d’annuler les ordonnances du gouvernement exigeant la suppression du contenu de sa plateforme. Le vent a tourné contre la plateforme lorsqu’une décision de justice en juin 2023 a rejeté son appel et infligé une amende de 5 millions de roupies à l’entreprise américaine. En outre, la Haute Cour du Karnataka a souligné que X, étant une société étrangère, n’a pas le droit de faire valoir la liberté d’expression et les libertés personnelles accordées aux citoyens indiens en vertu de la Constitution du pays.

En réponse, X a interjeté appel, en soumettant un document complet de 96 pages, arguant que si le plaidoyer est rejeté, cela pourrait donner à l’exécutif indien plus de pouvoir pour émettre des ordonnances de blocage de contenu qui pourraient violer les lois en vigueur.

Sous son ancien nom, Twitter, la société a également publié le «rapport sur la transparence de l’Inde» pour juin 2023, pour montrer comment elle traite les réclamations des utilisateurs et ses efforts de surveillance.

Dans le but de renforcer son contrôle sur l’expression sur Internet, l’Inde a mis en œuvre les lignes directrices pour les intermédiaires et le code d’éthique des médias numériques en février 2021, mis à jour cette année. Ces compétences informatiques mises à jour comprennent la création d’une unité de vérification des faits visant à signaler les contenus en ligne qui sont faux, faux ou trompeurs, en particulier lorsqu’ils sont liés au gouvernement. Les nouvelles dispositions ont été considérées comme resserrant davantage l’emprise du gouvernement Modi sur le flux d’informations dans l’espace numérique.

 

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